Imaginez. Le jour se lève entre Nosara et Tamarindo. Le Costa Rica s’éveille autour de vous. Le vert de la nature se superpose au bleu du ciel et aux rayons du soleil. Dans la forêt tropicale, les animaux nocturnes laissent tranquillement la place aux singes et autres espèces diurnes. Un doux mélange de crissements, de caquètements emplit l’atmosphère. Si le chant de certains oiseaux surprend, c’est une gentille cacophonie symphonique diversifiée et harmonieuse qui parvient à vos oreilles. Mais un cri prédomine, un cri rauque, impressionnant qui semble se balancer d’arbre en arbre, aussi rapide, souple et efficace que le vent. Immédiatement, vos sens s’activent, votre attention se focalise, vous craignez de voir apparaître un immense gorille ou autre King Kong, mais non. Les branches se plient volontiers, des taches noires, disparates apparaissent, et voici de charmants petits singes qui se présentent à vous. Le singe hurleur, autrement nommé, Alouatta palliata, est une des 4 espèces de primates du Costa Rica. Approcher les singes hurleurs au Costa Rica, dans leur milieu naturel, une destination à part entière !
Approcher les singes hurleurs au Costa Rica | Direction le Guanacaste
4 espèces de la famille des Cebidae cohabitent au Costa Rica :
- le singe capucin à face blanche (Cebus capucinus) pour sa… face blanche ;
- le singe-araignée d’Amérique centrale (Ateles geoffroyi ou Ateles paniscus) doit son nom à la longueur de ses membres ;
- le singe-écureuil ou Sapajou (Saimiri oerstedii ou Saimiri sciureus) pour sa queue aussi grande que son corps ;
- le singe hurleur (Alouatta palliata ou Alouate) qui nous intéresse dans cet article.
Ce dernier est, comme son nom l’indique, reconnaissable par son cri. Il est tellement bruyant que son écho résonne dans le Guanacaste jusqu’à 4 km à la ronde. Et ce n’est pas un hasard. Il se fait entendre pour prévenir le danger et marquer son territoire. Il est chez lui au Guanacaste, dans son environnement naturel et entend bien y rester. Contrairement à ce que sa puissance de décibels peut laisser supposer, le singe hurleur ne mesure qu’entre 60 et 90 cm. Il évolue en petits groupes, une dizaine de mammifères forment sa tribu, majoritairement des femelles. Puisant sa nourriture à la cime des arbres, il descend peu. En effet, feuilles et fruits suffisent à composer son alimentation. Très habitué à l’homme, il se montre tôt le matin ou en fin d’après-midi. Présent dans tout le Costa Rica, le singe hurleur fréquente surtout la côte Pacifique et le Guanacaste en particulier. Ici, il fait partie intégrante du paysage quotidien et prendre le café en sa compagnie est un privilège de tous les jours. Depuis chez vous, observez, admirez et côtoyez les singes hurleurs costaricains.
La déforestation impacte le cri de l’Alouate
Les arbres | Un territoire et une source de nourriture
Pour se déplacer, le singe hurleur saute de branche en branche. C’est pourquoi couper des arbres, c’est lui couper la route et les vivres. La présence humaine et l’agriculture non contrôlée impactent négativement la flore sauvage indigène. Une récente enquête de Laura Bolt, professeur d’anthropologie, étudie la sonorité des cris en fonction de la déforestation anthropique. Il s’avère que le cri du primate perd en puissance en lisière des forêts, là où les aliments, les fruits notamment, se raréfient. Plus la nourriture est de qualité, plus les mâles crient fort et longtemps. Cette expérience corrobore la fonction de protection du cri du singe hurleur, ou alouate dans son biotope. Par ce signal, il défend ses ressources et prévient ses congénères de la présence du repas déjà servi.
La reforestation | La solution
La déforestation a donc une incidence directe sur la survie de cette espèce. Toujours selon cette chercheuse et la revue phys.org, « les gens ont tendance à penser le Costa Rica comme un pays très vert avec de grandes parcelles de forêt. Bien que cela représente un marketing efficace pour les touristes, la réalité est que le Costa Rica est déboisé dans de nombreuses régions ». Néanmoins, après les années 70 dévastatrices, le Costa Rica s’applique depuis plus de 30 ans à végétaliser et lutter contre le déboisage. Ce pays est aujourd’hui un modèle pour le reste du monde.
C’est pourquoi, chez Los Nancites, nous multiplions les actions éthiques de protection de l’environnement, pour apporter nourriture et habitat adéquats au singe hurleur. Visiblement satisfait de nos services, il est désormais notre colocataire quotidien pour le plus grand bonheur de nos clients. En effet, ces petits primates partagent avec nos hôtes un espace de vie tropicale préservé. Un lieu parfait pour les toucher, en toute intimité, du bout des yeux tout en respectant leur liberté. Leur milieu naturel devient aussi le vôtre, ou inversement, comme vous préférez !
Alouatta palliata | Vulnérable dans son milieu naturel
« Palliata », pour manteau : les singes hurleurs portent une fourrure noire avec quelques nuances orange sur le dos. Or, depuis 2013, on note une quantité croissante de cette race de singes avec des nuances jaunes grandissantes. La revue Mammalian Biology explique cette pigmentation par le taux de mélanocytes en augmentation, cellule présente naturellement dans l’organisme du singe. L’équipe de Gustavo Gutiérrez-Espeleta relève une plus haute carnation près des zones d’utilisation intensive de pesticides, comme les champs d’ananas, de bananes ou de palmiers. La corrélation reste à prouver, mais la conséquence est bien réelle. Cette décoloration rend le singe hurleur plus facilement repérable des rapaces et autres prédateurs demeurant dans son environnement naturel.
Persuadés qu’il est urgent de protéger et favoriser la faune sur son propre territoire, chez Los Nancites, nous créons l’espace de vie idéal pour l’homme, l’animal et l’écosystème. Résider dans nos lodges, studios ou villas contribue au financement de programmes locaux de reforestation. Pour vous, rien à faire sinon prendre des vacances et profiter de ces instants magiques que vous offre notre paradis proche de Playa negra, dans la province de Guanacaste. Éventuellement tendre l’oreille en buvant votre café matinal, mais non, même pas ! Vous l’avez compris, on n’échappe pas au cri du singe hurleur.
Envie de cette aventure dans un Costa Rica comme vous ne le verrez jamais ailleurs ?
C’est par ici, contactez-nous pour approcher les singes hurleurs dans leur milieu naturel.
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Sources :
phys.org — Studies about déforestation
phys.org — Le cri des singes hurleurs